
© Abidjan.net par Atapointe Ouverture du 4ème congrès extraordinaire du Front Populaire Ivoirien (FPI), au palais des sports de Treichville Jeudi 21 mai 2015. Abidjan. Le 4ème congrès extraordinaire du Front Populaire Ivoirien (FPI) s`est ouvert au palais des sports de Treichville sous la thématique: 2015, pour la paix , la réconciliation nationale et le progrès social; Le changement c`est maintenant. Le PDCI, le PIT et des diplomates ont pris part à cette cérémonie.
La rotonde du Palais des Sports de Treichville a servi de cadre, ce jeudi, à l’ouverture du 4ème congrès extraordinaire du Fpi. Une tribune dont l’ex-Premier ministre a profité pour assener ses vérités à l’encontre du président de la République. « Ouattara doit partir », a-t-il martelé à cinq reprises, dans une explosion de joie des militants qui ont occupé l’édifice à 90 %. Avant d’indiquer les raisons de cette offensive. A l’en croire, le drame dans lequel Alassane Ouattara a plongé le pays, les milliers de morts de la rébellion du 19 septembre 2002, les crimes contre l’humanité et les graves violations des droits de l’homme…la déportation de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (Cpi), justifient amplement le départ de l’actuel chef de l’Etat du pouvoir. L’ex- Premier ministre n’y est pas allé de main morte pour dépeindre une image sombre du paysage politique ivoirien face à un parterre de membres du corps diplomatique et des représentants de partis politiques tels que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) et plusieurs autres formations politiques proches de sa formation politique. A l’endroit de ses camarades frondeurs, le natif de Bouadikro a de nouveau tendu la main. Mieux, le lion du Moronou, comme l’appellent affectueusement ses militants, conjugue la crise au Fpi au passé. « La bataille a été rude. Mais le débat est clos. La légitimité est ici. Et les portes de la maison restent ouvertes à tous », s’est-il réjoui, en présence des 6290 congressistes. Affi N’guessan voit les prochaines consultations générales comme l’unique occasion de faire barrage au Président Ouattara et honorer le fondateur du parti, Laurent Gbagbo. « Le changement maintenant, nous y croyons. C’est sur cette note que je déclare ouverte ce 4ème Congrès extraordinaire du Fpi », a-t-il conclu.
Cyrille Nahin
In Le Sursaut
Cyrille Nahin
In Le Sursaut